Véritable cauchemar pour beaucoup de couples, le ronflement se manifeste par un bruit respiratoire plus ou moins fort. Il se produit à l’inspiration pendant le sommeil. Bien que sujet de plaisanterie, il ne doit pas être pris à la légère. En effet le ronflement peut cacher un problème de santé plus important. Mais rassurez-vous ! Des traitements existent pour arrêter de ronfler !
D’où vient le ronflement?
L’origine du ronflement, appelé aussi ronchopathie, est à rechercher dans le fonctionnement anatomique de l’homme. Ce sont les voies respiratoires qui sont en cause. Lors d’une respiration normale, l’air circule aisément dans l’organisme en respectant un circuit perpétuel. Il entre par le nez et la bouche puis passe derrière la base de la langue. À cet endroit l’espace est plutôt étroit. L’air doit passer entre la langue, le voile du palais, la luette et la paroi du pharynx. Ensuite, il descend dans la trachée, après être passé devant le larynx et les cordes vocales. La trachée l’emmène vers les poumons. Là un savant processus d’échange de gaz se met en action. Enfin, l’air repart et suit le chemin inverse pour être expiré. Le ronflement se produit au moment de l’inspiration, quand l’air passe par ce rétrécissement anatomique au fond de la gorge.

Le ronflement est un phénomène induit par le sommeil. En effet, le relâchement musculaire dû au fait de dormir en est la cause principale. Pendant la phase de sommeil profond du sujet ronfleur, les muscles deviennent hypotoniques et s’affaissent. Les parties dites « molles » situées au fond de la gorge se relâchent alors. Il s’agit du voile du palais, la luette, les amygdales, les joues, la langue. Elles peuvent même s’accoler les unes aux autres. Le passage de l’air se retrouve en partie obstrué et génère le ronflement. Ce phénomène s’explique par l’effet Venturi : l’air traverse un passage rétréci, ce qui provoque une vibration des parois. C’est le ronflement. Tels des voiles claquant au vent, ces tissus ramollis empêchent l’air de passer et frémissent alors au rythme de la respiration. Ce sont ces vibrations qui génèrent le petit bruit de moteur caractéristique du ronflement. Plus la vibration est intense, plus le bruit sera fort.
Si le passage de l’air est totalement obstrué, alors le dormeur ne peut pas respirer normalement. On parle alors d’apnées du sommeil, la forme dangereuse de la ronchopathie.
L’anatomie spécifique du dormeur est également en cause. Si le voile du palais est trop long ou épais, le passage est d’autant plus rétréci. De même si la langue est trop volumineuse.
Chez le dormeur ronfleur, les efforts pour respirer occasionnés par ce phénomène l’empêchent de récupérer pleinement. Le sommeil n’est plus réparateur. Selon les statistiques de l’American Academy of Otolaryngology, 10 % des enfants ronflent, 45 % des adultes ronflent de manière occasionnelle et 25 % ronflent régulièrement. De plus, environ 40 % des femmes enceintes sont aussi sujettes du ronflement.
Qui sont les ronfleurs ?
Le ronflement intervient pendant le sommeil. Le relâchement musculaire dû à l’endormissement en est la cause principale. Mais de multiples facteurs peuvent déclencher voire aggraver le ronflement.

Tout d’abord, il y a le sexe et l’âge de la personne concernée. En effet, les hommes ronflent plus que les femmes. En France, 40 % des hommes et 25 % des femmes de moins de 60 ans ronflent régulièrement. Après cet âge, les femmes rejoignent les ronfleurs masculins. C’est alors environ 60 % de la population qui ronfle régulièrement qu’elle soit féminine ou masculine.
Ensuite, le sujet ronfleur peut avoir une obstruction nasale. Celle-ci peut être due à une malformation, présente dès la naissance ou acquise par accident. Par exemple, une déviation de la cloison nasale provoque des ronflements. Une inflammation des muqueuses nasales, qu’elle soit d’origine allergique ou infectieuse, est également une cause possible. Il n’est pas rare d’entendre ronfler une personne souffrant de rhume ou de sinusite. Chez les enfants, des amygdales volumineuses sont souvent responsables de ronflements nocturnes.
Un autre facteur important est le surpoids, voire l’obésité. Les tissus de la gorge, à l’instar des autres, sont gonflés par la graisse. Le conduit respiratoire est réduit et obstrué plus vite.
On peut évoquer aussi certaines habitudes de vie, qui peuvent déclencher ou aggraver les ronflements : le tabagisme, l’alcool ou la prise de médicaments (somnifères, tranquillisants et antihistaminiques principalement). Ces substances ont un effet relaxant sur les muscles du pharynx, et favorisent de fait le ronflement.
Enfin, il faut aussi évoquer la position prise pour dormir : si on s’allonge sur le dos, la gravité naturelle va amener la langue à obstruer un peu plus les voies aériennes.
Quel est votre ronflement ?
Les professionnels de la santé distinguent trois niveaux de ronflements. Les critères utilisés pour établir ce classement sont les suivants : la fréquence du ronflement (régulier, passager ou intermittent), les impacts sur la santé (respiration, fatigue, somnolence, voire maladie cardio-vasculaire sur le long terme), l’intensité du bruit produit (plus ou moins fort).
- Niveau 1 : c’est le ronflement dit « léger ». Vous ronflez de manière intermittente. Et le bruit ne dépasse pas 45 à 50 dB (le niveau sonore d’une conversation entre deux personnes). Votre respiration est normale. Il n’y a pas de danger pour votre santé. Seul votre conjoint peut vraiment s’en plaindre.
- Niveau 2 : c’est le ronflement dit « moyen ». Il est régulier. Le niveau sonore est plus intense, mais sans dépasser 70 dB, comme si vous dormiez à côté d’une rue bruyante. Les membres de la maison vous entendent et cela perturbe leur sommeil. L’impact sur votre santé est plus conséquent : fatigue et somnolence, voire apnée obstructive du sommeil.
- Niveau 3 : c’est le ronflement dit « fort ». Chaque nuit, vous ronflez en dérangeant le sommeil des personnes extérieures à votre chambre. Le niveau sonore est semblable à celui d’une cantine scolaire. Il peut même monter jusqu’à 100 dB, qui correspond à un marteau piqueur ! Les effets sur la santé sont importants : fatigue, somnolence, apnée obstructive du sommeil. Cela peut aller jusqu’à des maladies cardio-vasculaires. Ce niveau concerne 10% des ronfleurs.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Est-ce qu’il faut absolument arrêter de ronfler ? Tous les ronflements ne sont pas dangereux. Tout dépend du niveau. Un ronflement léger de niveau 1 a peu de conséquences sur la santé d’une personne. Ce sont surtout les troubles du sommeil causés à l’entourage qui peuvent inquiéter.
Un danger existe en cas d’apnées du sommeil, ces arrêts respiratoires qui se répètent pendant la nuit. Dans ce cas, le ronflement est un vrai problème de santé, qui ne doit pas être négligé.
Ronfler est dangereux
Les ronflements ne représentent pas obligatoirement un risque pour la santé s’ils sont légers et occasionnels. Ils sont mêmes courants dans les cas de rhume. Cependant, si le ronflement évolue, devient plus régulier et surtout plus intense, il peut devenir un réel problème. Avec l’âge et l’embonpoint, il ne peut que s’aggraver.

Un autre aspect du ronflement est l’impact qu’il peut avoir sur le conjoint non-ronfleur. Même de niveau 1, il peut s’avérer dangereux pour un couple ! 50% des Français disent souffrir des ronflements de leur conjoint. Ce sujet non-ronfleur subit des conséquences non négligeables : fatigue diurne, irritabilité, somnolence, improductivité au travail, dépression, anxiété, maux de tête, accidents de travail, endormissement au volant, etc. Même l’intimité en est perturbée.
Le conjoint non-ronfleur essaie alors toutes sortes de méthodes pour réveiller le moteur qui partage son lit : des sifflements ou des coups de pied par exemple. Mais ce n’est que reculer le problème qui va se représenter quelques minutes plus tard. 42 % des conjoints de ronfleurs déclarent chercher à le réveiller. Une autre solution, assez catastrophique pour une vie de couple, est de faire chambres séparées. 36 % des couples ayant au moins un ronfleur font chambre à part. Aider le ronfleur lui permet de retrouver un sommeil serein, mais également une vie de couple plus épanouie. Aider un ronfleur à arrêter de ronfler, c’est aussi aider son conjoint.
Mais le plus grand risque survient avec l’apparition d’apnées du sommeil. C’est un trouble respiratoire provoqué par l’obstruction des voies respiratoires.
L’apnée obstructive du sommeil, le grand ennemi
Une apnée est un arrêt de la respiration. Les apnées du sommeil sont des suspensions de la ventilation de plus de 10 secondes. Même de niveau 1, c’est à dire bénin et sans apnée, le ronflement cause de légères asphyxies. Mais avec le temps, ces pauses respiratoires se multiplient et s’allongent en durée. Souvent, elles sont interrompues par de brusques reprises de la respiration et un ronflement plus bruyant. La situation, pourtant bénigne, va s’aggraver pour devenir une véritable maladie. L’hygiène de vie peut retarder ou accélérer la survenue de ces apnées. Un bon indicateur de l’intensité de l’asphyxie est le niveau sonore : plus le ronflement est intense, plus la privation d’oxygène est importante.
Il est alors nécessaire de prendre conscience du problème au plus vite. Souvent le ronfleur relativise la situation et ne cherche des solutions que lorsque le trouble est déjà bien implanté. Il peut même n’en avoir aucune idée ! Par définition, il dort… Les symptômes vont apparaître de façon progressive et insidieuse. La fatigue est bien sûr le premier signe évident de troubles du sommeil. L’entourage a donc un rôle crucial à jouer, car il est le plus à même d’observer le sommeil du ronfleur.
Quand les asphyxies se produisent plusieurs par fois (au moins 5 fois par heure de sommeil) et durent au moins 10 secondes, on parle de AOS (apnée obstructive du sommeil). Ce trouble respiratoire survient lorsque le passage de l’air est totalement fermé par l’affaissement des tissus au fond de la gorge. La conséquence immédiate est l’impossibilité à entrer dans un sommeil profond. Car, la personne étouffe et se réveille. Les effets sur la vie quotidienne sont multiples : fatigue importante, épisodes de somnolence (risque d’accident élevé), irritabilité, entraînant d’autres problèmes collatéraux. À long terme, la mauvaise oxygénation du corps va provoquer des troubles cardio-vasculaires : hypertension artérielle, AVC, troubles cardiaques, diabète et même infarctus. Il est donc très important de ne pas négliger le ronflement, mais de le voir comme un signe possible de troubles de la santé.
Mieux dormir pour moins ronfler ?
La position que nous adoptons pour dormir est un facteur essentiel dans la survenue ou l’aggravation de la ronchopathie. Aussi peut-on prévenir le ronflement en adaptant son couchage.
Bien que meilleur pour la colonne vertébrale, s’endormir sur le dos favorise le ronflement. Il faut donc privilégier la position de côté. Cependant, quand on dort, on change inconsciemment de position pour adopter celle qui nous correspond. Certains sites proposent des idées surprenantes comme coudre une balle de tennis dans le dos de son pyjama.
La position du cou et de la tête est aussi importante. Utiliser un bon oreiller peut influencer considérablement l’ouverture des voies respiratoires pendant le sommeil. En effet, en surélevant sa position, le cou s’allonge. Cela facilite la respiration et évite le relâchement des tissus du pharynx. Etes-vous satisfait par votre matelas ? Sinon veuillez consulter notre sélection des meilleurs matelas. Commencez donc par relever le matelas au niveau du haut du corps pour libérer les voies aériennes.
Ensuite, c’est un ensemble de gestes au quotidien qui sont conseillés. Assainir son intérieur est important surtout si les ronflements sont dus à des allergies, rhumes et autres congestions. Un humidificateur d’air peut être une aide précieuse.
Un mode de vie pour arrêter de ronfler

Pour réduire le ronflement, vous pouvez également adopter les quelques habitudes quotidiennes suivantes :
- modifier son alimentation : éviter des repas copieux, surtout le soir
- surveiller son poids, faire un régime si nécessaire
- réduire sa consommation d’alcool le soir
- arrêter de fumer : le tabac entraîne une inflammation chronique des voies aériennes supérieures, ce qui gêne le passage de l’air
- éviter la prise de médicaments pour vous détendre avant le coucher (somnifères, tranquillisants ou antihistaminiques)
- utiliser des sprays nasaux en hygiène quotidienne et plus particulièrement en cas en cas d’infection pouvant provoquer une congestion nasale
- si la cause de la congestion nasale est allergique, éliminer les allergènes responsables
Quels sont les traitements possibles pour arrêter de ronfler ?
La première étape quand on veut traiter la ronchopathie est bien entendu de consulter un spécialiste. Celui-ci procède à un examen clinique. Ensemble vous complétez un questionnaire sur vos modes de vie. Il peut éventuellement réaliser une fibroscopie, voire une endoscopie. Ensuite il conviendra de choisir un traitement approprié.
Il y a plusieurs types de traitements.
Changer son mode de vie et ses habitudes
Le premier pas est bien entendu de changer plusieurs aspects de son mode de vie. Modifier son alimentation, arrêter de fumer ou perdre du poids. Votre intérieur également doit bénéficier de ces résolutions. Un couchage adapté et des pièces assainies favorisent un sommeil sans ronflement.

Adopter un dispositif anti-ronflement
La deuxième étape consiste à utiliser un appareil destiné à dégager les voies aériennes, tel AirSnore. Il agit mécaniquement sur la respiration en déplaçant légèrement la mâchoire. L’objectif d’un tel procédé est de dégager les voies respiratoires. Le corps est mieux oxygéné et le sommeil de bien meilleure qualité.

Les huiles essentielles peuvent également avoir un impact non négligeable. En complément d’un dispositif tel AirSnore, elles seront un allié précieux. La nature nous soigne souvent grâce à ses plantes. Ici, elles peuvent agir sur l’endormissement. En cas d’infection comme dans le cas d’une sinusite, la respiration est plus difficile. Le sommeil est de très mauvaise qualité, ce qui entraîne une fatigue supplémentaire. C’est un cercle vicieux dont on peut sortir en améliorant l’endormissement. Les sédatifs doivent être proscrits, car ils sont un facteur aggravant du ronflement. C’est qu’intervient la phytothérapie. En accompagnement de son appareil, AirSnore vous propose des mélanges d’huiles naturelles. Connues pour être apaisantes et antiseptiques, elles agissent directement sur le nez et la gorge, soulageant les symptômes de l’infection. Ainsi vous endormez-vous plus facilement, afin de bénéficier d’une nuit de repos sans ronflement. Les mélanges de AirSnore sont faits avec des huiles naturelles de qualité : tournesol, eucalyptus, lavande, menthe poivrée et pin sylvestre.
En dernier recours, votre médecin spécialiste ORL peut choisir la chirurgie. Cela consiste à retirer des tissus en excès responsables des obstructions : raccourcir le voile du palais, réduire la luette, retirer les amygdales ou les végétations. Ce peut être aussi pour redresser une cloison nasale. Dans tous les cas, la chirurgie n’est jamais anodine. Elle implique anesthésie, hospitalisation, suites opératoires, risques de complications, etc. Aussi recourir à la chirurgie peut-il paraître extrême.
Préférer utiliser un appareil tel le AirSnore est une décision raisonnable.
Le AirSnore est une solution simple et efficace pour arrêter de ronfler. C’est un embout buccal que vous placez contre le palais. Une fois bien ajusté et en place, il va agir sur la mâchoire. En la déplaçant un peu, il va permettre de dégager les voies respiratoires et éviter le ronflement. Vous retrouverez une respiration aisée. L’effet est immédiat.
Le AirSnore a de multiples avantages :
- c’est une solution efficace et abordable
- vous évitez une chirurgie ou un traitement douloureux
- vous pouvez poser votre appareil sans avoir recours à un dentiste
- il est très simple à utiliser
Vous retrouvez toutes les informations concernant AirSnore sur notre site sur le dossier avis AirSnore qui lui est consacré. Mais à n’en pas douter, vous serez séduits par cet appareil simple et efficace.
En Chine, ronfler un un signe de bonne santé. Mais la science dément cet adage. Même si c’est un phénomène bénin dans la plupart des cas, il peut être les prémices de problèmes de santé bien plus graves. Il ne faut donc pas le négliger. Avec AirSnore, vous avez une solution simple et efficace à portée de main. Que ce soit pour vous ou votre entourage, ce dispositif va changer vos vies.